Si le patient est un enfant ou un jeune adolescent, les parents ne doivent pas interdire les sites Internet, les réseaux sociaux et les jeux vidéo, tout comme on ne doit pas interdire à un enfant de s’amuser ou de lire mais il est conseillé aux parents de respecter certains principes de prévention :
- Connaître le contenu des sites Internet, les réseaux sociaux et les jeux vidéo
- S’intéresser à l’univers du jeu
- Apprendre le langage du joueur, de votre enfant
- Lire la notice du jeu vidéo
- Jouer aux jeux vidéo pour s’amuser
- Apprendre, s’évader et partager est normal et constructif
- Discuter du thème du jeu avec votre enfant en lui posant des questions
- Observer quelquefois votre enfant lorsqu’il joue
- Encourager votre enfant tout le temps sans jamais le condamner
- Établir des règles de jeux avec des limites de temps (Waite 2007)
- Renforcez les petits progrès
- Développez des activités en famille
- Discuter des différences entre violence des sites Internet, des réseaux sociaux et des jeux vidéo, et violence de la vie-réelle
- Faire attention aux systèmes de classification PEGI
- Les devoirs de votre enfant seront à faire AVANT le jeu afin que le jeu soit la récompense.
Si les parents présentent eux-mêmes des problématiques psychologiques avec des conflits conjugaux, de l’agressivité voire des addictions aux drogues, une thérapie familiale pourra être envisagée car cet environnement défavorable aura probablement poussé l’enfant dans son activité addictive.
En ce qui concerne l’accès à la technologie des écrans en fonction des âges, le Dr. Serge Tisseron a proposé les balises 3-6-9-12 :
3 : Écran de télévision ou d’ordinateur à partir de 3 ans sauf si jeux à deux
6 : Console ou ordinateur personnel et visiocasque de réalité virtuelle à partir de 6 ans
9 : Accès autonome à Internet à partir de 9 ans
12 : Réseau social avec compte individuel à partir de 12 ans, c’est à peu près le même âge pour le téléphone portable. Attention à ce que le téléphone portable ou le réseau social ne soit pas pour les parents un système de surveillance excessif de l’enfant.
La psychoéducation des parents peut être réalisée par des thérapeutes formés et avertis à traiter ce type de thématique. C’est pourquoi les formations certifiantes de l’EFPP aident à cela.
