Les liens entre la paranoïa, l’hypocondrie, la schizophrénie et les sujets atteints de tics
La paranoïa correspond à un sentiment de danger. La peur de la séparation d’avec la mère implique le don d’une partie de sa propre libido sur elle, en espérant un retour sur investissement qui est perçu comme inférieur à ce qui a été perdu.
Dans la pathologie de l’hypocondrie, l’extérieur est potentiellement dangereux, donc le sujet consacre toute son énergie sur son propre corps. Elle représente la pathologie la plus proche des tics.
La schizophrénie se caractérise, elle aussi, par une coupure d’avec le monde extérieur qui est ressenti comme dangereux pour l’individu.
Pour les tics, il se passe la même chose, ce qui explique que les individus atteints de tics ne viennent pas consulter puisqu’ils n’ont rien. Ce sont les autres qui ont tort. C’est un refus d’avaliser le monde environnant par la suspicion, le rejet de l’autre. Les tics représentent donc pour ces personnes un moyen de défense contre l’extérieur.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la psychologie des tics.
