Le refoulement chez l’hystérique est massif et systématique. L’hystérique tente de refouler un traumatisme sexuel réel ou imaginaire. Il peut s’agir d’une tentative de séduction du père ou d’un phantasme sexuel infantile refoulé ; par exemple toucher les testicules de son père.
Dans la conversion, la libido est détachée de la représentation refoulée et transformée en énergie d’innervation. Ce que tente de refouler l’hystérique est souvent un souvenir n’ayant pas abréagi et qui continue de conserver une extraordinaire fraîcheur et sa pleine valeur émotionnelle.
Le refoulement est toujours incomplet : l’individu ne garde aucun souvenir conscients des incidents en question ou à l’état le plus sommaire. Le ressort essentiel de l’hystérie consiste donc dans le conflit entre une représentation porteuse d’un excès d’affect d’une part, et d’autre part une défense malheureuse, le refoulement, qui rend la représentation encore plus virulente.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.