En janvier 1960, la pulsion est évoquée de concert avec la sublimation. Elle serait située dans une structure signifiante et caractérisée par Freud comme étant un point de fixation imaginaire. La pulsion est donc partagée entre le versant imaginaire et la notion de jouissance (principe de plaisir). Trésor des signifiants, elle est traitée au sein des écrits de Lacan. Ces derniers ayant duré trois ans, ils sont très représentatifs de sa pensée, mais tout autant irrésumables.
Tout commence dès la première année de vie, dès l’émergence des premiers besoins. L’objet maternel est ainsi sollicité pour la satisfaction des besoins de l’enfant. La demande orale laisse ensuite place à la demande anale. Le simple fait d’être dans la demande s’ajoute peu à peu au désir, du sujet, mais également d’autrui. L’Autre est utilisé pour repérer le désir du sujet. Les demandes de l’enfant étant de l’ordre de l’amour inconditionnel, de présence, sans aucune satisfaction particulière, elles modifient et transforment tout de même le besoin de l’enfant.
Le discours de la demande est fondamentalement inconscient. Lacan parle de “discours de l’être”. Il conviendrait de différencier la demande de satisfaction (métaphorique) et les demandes orales/anales (symboliques entre le sujet et autrui). Ceci est l’explication de la définition de la pulsion comme étant le trésor des signifiants.
Ces thématiques sont traitées par la formation de psychanalyse, proposée par l’EFPP, depuis plus de 20 ans. N’hésitez pas à demander de la documentation numérique au standard, afin de connaître les modalités d’enseignement, propres à chaque rentrée. Ces dernières sont régulièrement mises à jour.