La pulsion de vie est narcissique et la pulsion de mort n’est pas du tout narcissique.
La pulsion de mort c’est l’absence d’une intention quelconque, c’est aussi l’absence totale d’angoisse car une peur ou une angoisse c’est une manifestation défensive de l’organisme donc une intention. Les pulsions de mort sous-tendent et entretiennent l’inertie nécessaire à la survie de l’individu jusqu’à ce que soient épuisées les ressources biologiques du métabolisme cellulaire et de l’organisation physiologique.
En prenant pour exemple la cellule musculaire, elle possède un potentiel d’action et un potentiel de repos et on peut parler dans les deux cas d’un niveau d’énergie spécifique. Pour que la fibre musculaire puisse se contracter et donner naissance au mouvement, elle doit être au niveau de son potentiel d’action. Mais pour cela elle a besoin auparavant d’être au repos et d’y retourner tout de suite après la contraction dès la fin du mouvement.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
