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La solitude du masochiste

La solitude du masochiste épouse plus de nuances, approche plus directement le centre de la souffrance intimement éprouvée.

Autrui a été placé à l’origine d’un mal. Honte, faiblesse, découverte, orgueil contraint, il ne peut périr que dans la mesure où le sujet s’efface. En niant l’autre, le sujet commence par s’atteindre lui-même. La jouissance d’une telle solitude se mêle ou succède à la peine d’une manière ambivalente : jouissance par levée de la culpabilité, puisqu’il y a punition ou par supputation de la souffrance projetée d’autrui.

Contrairement à la jouissance de consommation du sadique, ici la raréfaction de la satisfaction du « monde » prend à sa charge le plaisir. Chez l’enfant, la bouderie reproduit ce mouvement.

Qu’il y ait une possibilité de faire souffrir autrui en se faisant souffrir table sur deux constatations : priver l’autre de ses propres attraits ou culpabiliser l’autre de sa propre souffrance éprouvée et qu’on laisse transparaître.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.

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