Dans la suite de son enseignement, Jacques Lacan met en exergue le versant signifiant de l’objet fétiche. Il souligne la valeur instrumentale des objets en jeu dans le fétichisme. « Ces éléments instrumentaux s’isolent sous une forme trop évidemment symbolisante pour qu’elle puisse être un instant méconnue ».
De plus, quoique subisse comme évolutions la forme de la perversion, l’objet reste fixe, point pivot autour duquel la perversion s’articule même dans ces variations. Cet objet est donc à considérer comme un élément primordial, dernier, irréductible, dont nous devons voir la place dans l’économie subjective, mais encore comme un élément signifiant de la perversion.
L’intérêt de Lacan pour l’objet fétiche déclinera une fois qu’il aura élaboré sa conception de l’objet. De plus il mettra ensuite l’accent sur la position de l’objet que le sujet pervers tient dans son fantasme. Le masochisme deviendra alors le paradigme de toute perversion supplantant dorénavant la perversion fétichiste dans le rôle de la perversion exemplaire.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
