Si la solitude se donne comme première tentation, ce ne peut être que dans une duplicité, où la passion de l’autre éloigne l’immédiate satisfaction, dans le plaisir nouveau de cet éloignement même.
Pour l’enfant, cette halte dans l’abandon, hors des attraits auxquels il aspire par une première maîtrise, s’offre aux seuils de la connaissance comme plaisir.
On connaît l’exemple célèbre que Sigmund Freud propose dans « Au-delà du principe de plaisir ». L’enfant jouant avec une bobine qu’il fait disparaître et retrouve, lie ses premiers phénomènes à chacun des éléments de la séquence absence-présence. Il manifeste ainsi sa joie, qui suppose la prise de conscience de la possibilité de remplacer un objet par un autre (mère-bobine), dans cette séquence et dans le surgissement symbolique dans l’opposition fondamentale des phénomènes à la place de la chose.
La solitude dans l’absence entraine le remplacement et l’accès au langage, après quoi le manque peut se formuler en tant que solitude.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera la tentation de la solitude.
