Pour comprendre le phénomène de transsexualisme, étudié lors de la formation de psychanalyse, il faut observer minutieusement le comportement naturel de l’enfant. Ceci fait tout particulièrement intervenir la mère, le climat qu’elle créée et les attitudes et formes de comportements maternels qui influencent le nourrisson : la transmission de la féminité de la mère au nourrisson fait que vers l’âge d’un an, ils se comportent franchement d’une manière féminine (très forte castration).
C’est la représentation mentale de son fils qui fait agir la mère, une mère présentant une forme de bisexualité et un père, caractérisé par une grande passivité et par l’incapacité de se rapprocher de son fils. La mère établit avec cet enfant une symbiose excessivement étroite heureuse qui exclut trop longtemps le reste du monde. Lors ce que les premières manifestations de l’identité sexuelle peuvent être mesurée, il apparaît alors qu’elles correspondent à la féminité. Il y a une angoisse de symbiose dans l’apparition de la masculinité. Il y a fusion entre deux sexes très proches, voir semblables et non rapport de séduction réciproque entre deux individus de sexe opposé.
Le désir de retourner à un état de fusion totale avec la mère qui reste une base permanente de la structure du caractère et selon ce que vit l’individu après la petite enfance, peut devenir un foyer plus ou moins marquée de fixation pour la régression. D’une manière générale, ce type de régression s’accompagne souvent d’une tendance trans sexuelle. Pas peur de changer de sexe est très très fréquent chez les hommes psychotique (castration insupportable et rares chez les femmes) ……
Cette thématique est abordée par la formation de psychopraticien, proposée par l’EFPP, depuis Aix en Provence. La rediffusion des cours directs est disponible sur la plateforme EFPP Campus, dans la rubrique associée. Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les visioconférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
