Entre 3 ans et 5 ans, il existe une prise de conscience de son propre corps. L’enfant commence à s’y intéresser, et à poser des questions quant à son origine. A cet âge, l’exploration sexuelle est normale.
Entre 6 ans et 8 ans, l’enfant commence à avoir besoin d’intimité. Il exprime sa pudeur et consolide son identité de genre. Les activités intellectuelles prennent ensuite le dessus sur l’exploration corporelle des mois précédents.
Entre 9 ans et 12 ans, apparaissent les premiers signes de puberté. C’est la préadolescence. Cette période est caractérisée par une prise de conscience quant à son identité et son orientation sexuelle. L’intérêt sexuel envers l’autre se voit accroître et les fantasmes sexuels apparaissent.
Observons maintenant la psycho-sexualité infantile avec un œil psychanalytique. Pour Freud, le développement psychique de l’enfant est étroitement lié à la libido. Elle s’exerce en plusieurs stades, chacun dépendant d’un fonctionnement physiologique, d’un objet, d’une zone corporelle. Il aborde alors les stades oral, anal, phallique, la période de latence, et la puberté.
Le stade oral est alors décrit comme la première période de la vie de l’enfant. La zone érogène est temporairement la bouche : elle est stimulée avec le réflexe de succion, la prise du biberon ou du sein de la maman. Cette action est ainsi associée à du plaisir. L’objet vers lequel est orienté ce désir est tout d’abord le sein de l’objet maternel. Il convient alors de distinguer le plaisir du désir, ce dernier visant à réclamer le plaisir pour le plaisir, et non en réponse à un besoin réel de manger. Qu’en est il du deuxième stade, le stade anal, en psychanalyse ?
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
