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L’affectivité : les enfants sauvages

L’homme en société actualise des possibilités qui le différencient sans conteste de l’animal. Ces capacités sont de trois ordres pour l’intelligence : la liberté dans le temps et l’espace, la pensée de la pensée pure et la capacité combinatoire.

De plus les trois attitudes affectives sont présentes en l’homme de tout temps : l’exigence de règles, le vœu de réciprocité et le mouvement oblatif (qui s’offre). L’homme fait appel à la règle pour échapper aux intolérables souffrances de l’arbitraire.

Les sociétés primitives loin de nous rapprocher de l’anarchie nous en éloignent plutôt, par le souci de la coutume et du rite.

Les enfants sauvages qui ont été observés, la période d’hostilité méfiante passée, manifestent un intérêt vigoureux pour les personnes veillant à leur subsistance. Mais l’appétit sexuel, même après la puberté, ne se voit guère ou pas du tout, de même que la pudeur qui n’apparaît qu’après une longue rééducation.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.