Le processus de la naissance est la première situation de danger et le bouleversement qu’il produit devient le prototype de la situation d’angoisse. La situation éprouvée par le nouveau-né et le nourrisson, comme un danger, est celle de l’insatisfaction, celle de l’accroissement de l’attention du besoin en face duquel il est impuissant.
Dans la situation d’insatisfaction, l’excitation atteint un niveau immaîtrisable et cette perturbation constitue le véritable noyau du danger. A ce stade l’angoisse serait uniquement le résultat d’un état de détresse, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir la séparation d’avec la mère, car le nouveau-né ne connaît pas encore l’objet maternel.
Seul est perçu le danger de la détresse, et l’angoisse en réaction à ce danger, aboutit à l’appel de la mère. C’est une peur d’anéantissement. Le premier danger est constitué par l’accroissement de la tension du besoin. Selon Mélanie Klein, la première angoisse est la peur du moi d’être anéantie par la pulsion de mort.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera l’angoisse de séparation à la naissance.