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L’auto-érotisme génital précoce

L’existence de patientes ayant éprouvé précocement des sensations voluptueuses vaginales montre qu’une certaine organisation familiale va de pair avec la reconnaissance prématurée de l’existence du vagin. L’auto-érotisme génital précoce, pas la masturbation car non-utilisation des mains, est avant tout le fait de petites filles ayant avec leur mère une relation très carencée.

Le fait de présenter comme anormales ces petites filles, précocement averties par des sensations plaisantes de l’existence de leur vagin, implique l’existence d’une loi du silence. La petite fille ignore son vagin, tout juste connaît-elle le clitoris. Le vagin lui sera révélé par le pénis ? Il s’agit de la loi paternelle.

Puisqu’une certaine carence de la présence maternelle entraine des transgressions constatées par cette loi, nous sommes amenés à postuler que cette loi paternelle se médiatise à travers un contact particulier de la mère avec son bébé fille.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.