Lorsque le nourrisson a faim, la mère par le sein va répondre à son besoin, l’enfant va alors intégrer d’une façon archaïque l’image de ce sein. Plus tard, à nouveau assailli par la faim, il fantasmera le sein et celui-ci apparaîtra magiquement comme preuve à la toute-puissance de sa pensée, de sa volonté.
C’est principalement dans cette évocation qu’il faut trouver l’explication aux attitudes de l’oral. Cet idéal perdu, celui de sa toute-puissance dont il a été dépossédé, ne peut que lui revenir un jour ou l’autre.
L’oral a donc en lui le regret permanent d’un état antérieur. Cet état bien entendu ne sera jamais retrouvé, et l’oral sera toujours insatisfait. N’ayant pas suffisamment intégré les structure du temps, l’oral ne supporte que rarement l’attente, les échéances à longs et moyens termes.
Le fantasme reste la caractéristique principale de l’oral.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.