Dans le cas du patient psychotique, lui montrer ses défenses, la manière dont il les utilise, ne peut selon Kernberg, qu’accroitre la confusion entre le soi et le non-soi, révéler au grand jour d’absence de délimitation individuelle et aggraver par conséquent les conduites pathologiques, c’est-à-dire la discordance ou le délire au cours de l’entretien lui-même.
Au contraire, le patient limite dont on analyse les modalités défensives au cours de l’investigation, repère mieux l’épreuve de réalité, perçoit plus aisément la totalité de son moi et non simplement une partie clivée, peut vivre avec l’interlocuteur une brève expérience positive. Au total, son fonctionnement psychique s’améliore, c’est-à-dire que la confusion, le clivage entre deux attitudes extrêmes, l’idéalisation excessive d’un objet s’atténuent pendant l’entretien, un contact plus humain et réaliste peut se développer.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.