Si l’enfant n’a pu reconnaître que la femme avait perdu son pénis, la menace qui lui a été faite a perdu de la crédibilité et il n’a pas alors eu besoin non plus de craindre pour son pénis, il a pu poursuivre tranquillement sa masturbation.
Cet acte du patient nous impressionne autant qu’il constitue une façon de se détourner de la réalité, processus que nous réservions volontiers à la psychose. Et il n’en diffère pas beaucoup, mais malgré tout, nous voulons suspendre encore notre jugement car à une observation plus attentive nous découvrons une différence qui n’est pas sans importance.
Le petit garçon n’a pas simplement contredit sa perception, halluciné un pénis là où l’on ne pouvait pas en voir, il a uniquement procédé à un déplacement de valeur, transféré la signification de pénis à une autre partie du corps.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
