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Le clivage du Moi dans le processus de défense

Un petit garçon, entre trois et quatre ans, a fait connaissance des organes génitaux féminins par séduction de la part d’une petite fille plus âgée. Après la rupture de ces relations, il prolonge par un onanisme manuel intense la stimulation sexuelle. Mais il est bientôt pris sur le fait par son énergique gouvernante et il est menacé de castration dont l’exécution, comme de coutume, est dévolue au père.

Les conditions de provocation d’un effroi terrible sont données dans ce cas. La menace de castration à elle seule ne produit pas nécessairement beaucoup d’impression. L’enfant refuse d’y croire, il ne parvient pas facilement à se représenter qu’une séparation d’avec cette partie du corps tant estimée soit possible.

A la vue des organes génitaux féminins, l’enfant aurait pu se convaincre d’une telle possibilité, mais l’enfant n’en aurait pas alors tiré cette conclusion, parce que sa répugnance était trop grande et qu’il n’existait aucun motif qui l’y contraignit.

La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le clivage du moi dans le processus de défense.