Introduction
Le narcissisme est un sujet complexe dans la psychanalyse, et les vues de Hanna Segal à ce sujet rejoignent celles de Herbert Rosenfeld, tout en différant sur un point crucial : la distinction entre le narcissisme libidinal et le narcissisme destructeur.
Le narcissisme pathologique
Pour Segal, tout narcissisme pathologique qui persiste est principalement fondé sur la pulsion de mort et sur l’envie. Même si des éléments libidinaux jouent un rôle dans cette dynamique, la présence dominante de la pulsion de mort façonne ce narcissisme persistant. Cela entraîne des comportements qui nuisent à la fois à l’individu et aux autres.
Pulsions de vie et de mort
Segal affirme que les concepts de pulsion de vie et de pulsion de mort aident à clarifier l’hypothèse du narcissisme primaire proposée par Sigmund Freud. Selon Freud, dans le narcissisme primaire, l’enfant se voit comme la source de toutes les satisfactions. Quand il découvre l’objet, la haine surgit. D’autre part, Klein propose que c’est l’envie qui émerge lors de cette découverte de l’objet, un point de vue qui met l’accent sur les relations intersubjectives.
Implications pour la psychothérapie
Ces différences théoriques ont des implications significatives pour la pratique clinique. Les thérapeutes peuvent mieux comprendre les dynamiques sous-jacentes au narcissisme et faire face à ses effets destructeurs. Ce sujet est approfondi lors de la formation certifiante en psychanalyse, dirigée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse. Cette formation est disponible en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
Conclusion
En conclusion, comprendre les aspects du narcissisme et son lien avec la pulsion de mort est essentiel en psychanalyse. Cela permet aux thérapeutes d’adopter des stratégies adaptées pour aider leurs patients à surmonter ces dynamiques destructrices. Pour approfondir ce sujet, consultez également l’article sur l’identification narcissique aliénante et les traumatismes.