A partir de là, on peut se faire une idée de la topologie de l’espace parlant comme tel. Cette idée s’appuie, elle aussi, sur la fonction de doublure.
Il faut se rappeler comment la symétrie imaginaire s’annule dans l’incorporation du double, et aussi comment l’Autre du langage symbolique renvoie le message à son émetteur sous la forme d’un aveu de parole. Voici maintenant que le Réel lui-même se trouve dédoublé entre le discours tenu et le monologue intérieur qui l’accompagne.
Cette structure à deux voies se dissocie dans la psychose. Dans la théorie, elle se topologise de deux axes, l’un longitudinal, et l’autre radial ou transversal : axe de la continuité et axe de la similarité.
Jacques Lacan reprend alors à Jacobson l’opposition de la métaphore et de la métonymie qui glisse au long des intersections de ces axes et il rapporte à ce que Freud appelait condensation et déplacement.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
