Le phantasme d’engloutissement, c’est le stade du moi perdu. Avant 7 ou 8 mois, le bébé est incapable d’une représentation abstraite. Ainsi quand le père quitte la pièce, il vit le départ comme une perte de son Moi. Ce qui laisse des traces mnésiques.
Toute perte deviendra pénible à vie, même pour les objets. Le syndrome va être en relation avec l’histoire de chacun. Durant ce phantasme quaternaire, on trouve beaucoup de décès d’enfant. C’est ce qu’on appelle en psychanalyse »le temps dépressif du quaternaire » : « Je tète pour récupérer mon Moi et maman part avec moi ».
Cette fixation peut avoir une résonance, lors par exemple d’une I.V.G, qui constitue un retour en amont de la naissance et une perte du Moi au niveau inconscient. Dans la pathologie de deuil, la personne qui perd un être cher peut souvent tomber malade et aller vers la dépression. Ce désinvestissement à la vie, ce deuil correspond alors très clairement à la perte de son Moi.
La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le cheminement phantasmatique.
