L’être humain est-il violent par nature ? Si on en croit l’histoire de Caïn fils d’Adam et Eve qui a tué son frère Abel, devenant ainsi le premier meurtrier de l’humanité relaté dans la Genèse, l’Homme serait violent par nature.
La violence n’est pas un concept psychanalytique. Elle est liée au lien social c’est-à-dire au lien à l’Autre. Elle résulte d’un rapport de force et se présente sous diverses formes : verbale, socio-économique, physique, psychique et sexuelle. Certaines de ces formes de violence peuvent coexister et toutes peuvent se manifester dans la sphère privée (famille et relations intimes) et dans la sphère publique.
La violence à l’encontre des femmes est un grand problème de santé publique et une violation majeure des droits de la femme. Selon les estimations mondiales de l’OMS, 35% des femmes, soit près d’une femme sur trois, indiquent avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire intime ou de quelqu’un d’autre au cours de leur vie.
Dans la majorité des cas les premières violences sexuelles démarrent dans l’enfance et sont incestueuses. Ces violences s’exercent dans 90% par des personnes connues par les victimes.
Ces violences sexuelles font partie, avec les tortures, des traumatismes psychiques les plus sévères et sont associées à des effets catastrophiques à long terme sur la santé mentale et physique des victimes et sur leur parcours de vie.
L’EFPP développe le psychotraumatisme au cours de sa formation de psychanalyste en e-learning.