Le renforcement de la résilience contre la criminalité doit impérativement être complétées et adaptées au contexte. Il fait donc prendre en compte les communautés elles-mêmes, qui manifestent l’envie d’aller contre la criminalité et la violence au sein des populations locales. Ces dernières auraient des effets déstabilisants dans les situations de conflit et d’après-conflit.
Pour autant, il existerait des difficultés dans les contextes instables, d’où la nécessité de pallier cette limite en analysant les principaux facteurs de la résilience. Le capital social, la capacité communautaire, le rôle des femmes, le capital économique et les infrastructures sont ainsi principalement pris en compte.
Il conviendrait alors de cibler la corruption dans le secteur public, de s’attaquer aux obstacles tels qu’un manque de coordination et le manque de sensibilisation, de renforcer la gouvernance traditionnelle, de soutenir et d’améliorer la coopération, et inciter les communautés locales à s’engager contre cette criminalité.
La projet OCEWAR-T a été mené en Afrique de l’ouest, où la criminalité fait partie intégrante de l’environnement. Alors qu’à ce jour de nombreuses mesures étatiques face aux économies illicites se sont montrées inefficaces, changer la procédure pourrait être une solution alternative pour contrer ce phénomène dangereux et inquiétant de nombreux pans d’Afrique de l’ouest, tels que le Nigeria.
Cette thématique peut facilement être associée aux enseignements proposées au sein de la formation certifiante de psychocriminologie de l’EFPP.
Source : Projet OCEWART-T, 2023.
