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Le silence érotique-anal en psychanalyse

L’appareil de langage fonctionne sur le modèle du sphincter anal au moment de sa fermeture.

Ce type de silence, contrairement au silence érotique-urétral, ne paraît pas normal. Il semble émaner d’une inhibition. Il apparaît de manière incongrue dans la structure grammaticale, interrompt la syntaxe et semble déranger celui qui parle. Le sujet ne parvient pas à poursuivre quand l’analyste l’y invite, ni à livrer la pensée omise.

Pendant tout le temps que dure ce silence qui est très variable, le patient présente un état de tension et de conflit. L’expression de son visage, sa posture évoquent celles d’un individu en détresse ou même en proie à une douleur physique.

La perte de contact apparente ressemble à celle d’un état sub-comateux. Cette sorte de silence peut s’accompagner d’une gesticulation typique de certains états spasmiques. Le patient se tient ou se frotte la tête comme dans les états de migraine ou s’immobilise et s’agite comme s’il voulait soulager cette crampe abdominale. A la fin de cette période de silence érotique-anal, le patient livre souvent une partie seulement de sa pensée.

La formation certifiante de psychopraticien réalisée en 2 ans à la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), abordera le silence érotique-anal en psychanalyse.