Une forte charge émotionnelle s’accompagne souvent d’idées suicidaires, la panique en constitue un bon exemple. On rapporte une prévalence de 31% d’idées suicidaires dans la dernière année chez les patients avec un diagnostic de désordre de panique.
De ce groupe seulement 1% a fait une tentative suicidaire. Quand les solutions à l’angoisse semblent inexistantes, l’idée suicidaire apparaît comme une source d’apaisement en apportant l’idée d’un soulagement possible et accessible.
A la base de l’idée suicidaire, il y a un affect qui peut être vu avec le clinicien. Il est fréquent que la différenciation des affects soit suffisante pour apporter un éclairage sur la situation psychique du patient. Un tel éclairage a comme conséquence que le message psychique est reçu par la conscience et ne constitue plus une nécessité dans l’économie psychique de l’individu.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.