Pour Mélanie Klein, il y a une distinction entre le bon et le mauvais.
Grâce à l’identification primaire, l’enfant abolit ce qui est subi passivement. Mais il faut noter que cette identification peut donner lieu à un retournement contraire, en répétant activement ce qui est subi passivement, première manifestation d’un instinct de mort où prendra racine l’identification.
Ces différences surmontées persistent comme trace recueillies des perceptions dans l’inconscient. Les différences homologuées gardent un flou de sens puisqu’elles ne s’articulent pas encore entre elles, qu’elles ne réalisent pas un langage, un système total et fermé d’oppositions phonématiques en nombre restreint, défini, repris par les signes alphabétiques, donc ne pouvant donner à savoir qu’elles ont été mises en relation par le sujet.
On peut dire que cette étape identificatoire est celle des différences homologuées en fonction des pulsions.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
