Thème abordé au sein de la formation de psychanalyse, le trans sexualisme est plus que jamais d’actualité.
Il est question ici de la symbiose par laquelle la mère transmet au nourrisson des attitudes et des informations sur la masculinité et la féminité des deux partenaires. L’identité sexuelle est liée à la symbiose. Au cours des premiers mois de la vie ces mécanismes sont bio psychiques, c’est-à-dire que des stimuli de l’environnement intérieur et extérieur déterminent dans le système nerveux, des changements qui agissent en permanence comme des sources neurophysiologiques de motivation.
Le changement étant alors une « mémoire » non mental, les guillemets pour indiquer qu’il s’agit d’une expérience psychique différente de ce qu’on appelle couramment la mémoire. On peut citer comme exemple l’imprégnation et le conditionnement.
Par non mental, il faut entendre des stimuli et les changements qu’ils entraînent qui n’ont pas eu de représentation psychique. Il n’y a donc pas souvenir, au sens du terme, de ses foyers nouveaux de comportement. Pas plus qu’ils ne sont perçus par les sens. On ne peut s’en souvenir car ils n’ont jamais fait partie de la vie mentale. Ils sont les plus muets encore que ce qu’on entend généralement par inconscient et représente une catégorie nouvelle à ajouter aux sources freudiennes des pulsions. Pour prendre un exemple, on peut dire qu’ils sont aussi muets que les effets hormonaux.
Cette thématique est abordée par l’EFPP.
