L’angoisse de châtiments sévères fait place à la reconnaissance plus nuancée des remontrances et des reproches réels auxquels le jeune enfant peut maintenant opposer la solidité de son amour pour ses objets. L’affection que lui témoigne son entourage renforce sa confiance dans ses capacités d’amour et dissipe l’inquiétude que suscitait la perception de ses motions hostiles antérieures.
Ce n’est pas encore, loin s’en faut, le pur amour, mais c’est déjà l’ambivalence qui tend à se projeter sur les objets différents. Les uns, dont il se détourne, assument la quasi-totalité des pulsions hostiles, les autres, vers lesquels il s’oriente résolument, revêtent la plénitude de la bonté.
Ainsi les divers aspects du Surmoi sont répartis dans le monde extérieur, d’une manière plus efficace qui permet à l’enfant de réduire son angoisse.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.