La minceur est culturellement associée à la beauté, la réussite et le contrôle de soi. Mincir apporte l’illusion d’une maîtrise de soi, d’une toute-puissance. La personne boulimique perçoit la minceur comme la solution à tous ses problèmes d’adaptation.
Le désir de minceur est obsédant. Maigrir devient une conduite d’évitement qui soustrait le sujet à une situation d’échec. Dans une société qui valorise l’apparence, la peur d’être gros et la perception négative de son propre corps exprime une importante auto-dévalorisation, des sentiments d’inadéquation et d’incompétence.
Des pensées dysfonctionnelles ou de faux jugements soutiennent les conduites boulimiques. La minceur et l’apparence physique deviennent les seuls critères de la valeur personnelle. Mais ces distorsions cognitives ne se cantonnent pas à la nourriture et au corps, elles s’étendent à l’ensemble de la conception de soi et des relations sociales.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.