En ce qui concerne l’inné et l’acquis, différents travaux ont tenté de mettre en évidence des dysfonctionnements biologiques qui seraient associés à telle ou telle manifestation d’anxiété sociale : implication de divers neurotransmetteurs cérébraux, niveau du cortisol urinaire, par exemple.
D’autres travaux ont porté sur l’étude du fonctionnement cérébral des phobiques sociaux par différentes techniques d’imagerie cérébrale qui commencent à donner des pistes sur les circuits cérébraux impliqués dans les peurs sociales.
Globalement, la phobie sociale apparaît bel et bien comme un trouble biologiquement distinct des autres formes d’anxiété, et des nuances existent même entre ses différentes formes. L’anxiété de performance serait ainsi biologiquement différentes des autres anxiétés sociales.
Jusqu’à présent ces travaux ne permettent pas d’attester formellement et spécifiquement d’un lien de cause à effet.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.