C’est une hystérie classique avec une prédominance des manifestations psychosomatiques, parfois durables comme une paralysie ou une insensibilité de certaines zones corporelles sans qu’il y ait une quelconque lésion nerveuse ou musculaire.
Il peut apparaître aussi des troubles sensoriels (troubles de l’odorat, surdité, cécité parfois totale), des troubles neurovégétatifs (vaginisme, crises respiratoires rappelant l’asthme), des troubles mentaux comme une amnésie importante ou une inhibition intellectuelle pouvant amener à prendre l’hystérique pour un débile.
Les tentatives de suicide ratées sont prédominantes chez beaucoup d’hystériques. Celles-ci échouent à quatre-vingt-dix-huit pour cent. Parfois la crise hystérique est aigüe, elle est appelée par Jean-Martin Charcot » la grande hystérie ».
Mais depuis les travaux du neurologue Joseph Babinski qui a montré le caractère artificiel de l’hystérie, cette forme majeure, la grande hystérie, a presque totalement disparue.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.
