David Faure propose, comme Vanessa Borja et Séverine Michaud, un atelier sur le suicide et la réalité du ravage. Chaque année, le suicide brise des vies et de nombreuses familles souffrent la perte d’un parent, d’un enfant, d’un ami. Lancinante et farouche, cette douleur morale polymorphe se donne une voix par la détresse d’un adolescent, la solitude d’un homme, le désespoir d’un vieillard.
Écouter le suicidant, celui qui est encore là pour se raconter, c’est approcher un «peu» ou un «peu plus» la réalité psychique de celui ou celle qui ne trouve plus de refuge autre que la mort pour se résoudre. Dans une journée faite de réserves et d’humilité, nous serons cette oreille prudente qui cherche à débusquer les idées, les impasses et les gestes qui isolent, rendent possible l’impensable.
Un patient multi suicidant accepte de participer à cette itinérance pour protéger tous ces autres qui se le disent sans que l’on ne sache l’entendre, que peut être disparaître serait possible, souhaitable, une nécessité. Il s’agira de dire les choses, de se concerter, d’apprendre et de partager un peu cette impasse. Entre clinique et réalité, je m’efforcerai de vous rendre proche cette ailleurs qu’est l’idéation suicidaire.
Ce sujet est abordé par un atelier organisé par l’EFPP, en distanciel. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Ateliers« . Tout inscrit à l’atelier pourra dès lors le rediffuser à sa convenance, et ce, pendant toute la durée d’accès à sa plateforme.
