Les réactions sexuelles sont “un ensemble spécifique de modifications anatomo-physiologiques sous l’effet d’excitation sexuelle au sens large”. En 1950, il y avait quatre stades, et un cinquième a été rajouté quelques années après. Il y a tout d’abord le désir, puis la tension sexuelle augmente avec l’excitation. Apparaît ensuite un plateau puis un pic de tension au moment de l’orgasme. L’intensité de tension sexuelle décroît rapidement avec une dernière phase appelée la résolution.
L’excitation est caractérisée par une accumulation de sang dans le petit bassin, par une érection des mamelons et un érythème cutané. Chez l’homme, le début de l’excitation est une érection pénienne et une élévation testiculaire. Chez la femme, il y a une lubrification vaginale due à un phénomène neurologique, et non endocrinien. Ce processus est hormono indépendant, équivalent de l’érection masculine.
Le plateau est le stade pré-orgasmique. Sa durée est plus ou moins longue en fonction des individus. Il y a tout d’abord une tension musculaire des muscles striés, une hyperventilation, une tachycardie, et d’autres expressions spécifiques à chacun des sexes. Lorsque l’éjaculation est rapide chez les homme, ce qui est bien plus fréquent qu’on peut le penser, la phase de plateau est plus courte que chez d’autres hommes. Tous les phénomènes initiés lors de la phase d’excitation sont à leur paroxysme lors de la phase de plateau.
L’orgasme s’exprime ensuite par une hyperventilation, une tachycardie et une contraction musculaire.
La résolution est la phase de diminution de l’intensité sexuelle, avec une transpiration, une baisse de l’hyperventilation, ainsi qu’une baisse de la tachycardie. Tous les phénomènes observés lors des phases antérieures diminuent. La phase de résolution est aussi appelée la phase réfractaire chez l’homme.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapie.