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Règles hygiéno-diététiques

La reprise du sport, l’arrêt des excitants, l’exposition à la lumière ou encore le rythme du sommeil… Quels conseils simples concernant les habitudes de vie peuvent-ils être utiles pour la santé des patients qui entreprennent une psychothérapie ?

Pour être en bonne santé psychique, il est important d’être en bon état physique. Pour cela, les activités physiques seront recommandées : cyclisme, course à pied, natation, marche rapide. En effet, l’exercice physique augmente la sécrétion de certaines de vos neurohormones dont la sérotonine (YOUNG, 2007). Cette hormone a un effet bénéfique sur l’humeur. Elle génère des impressions agréables, une réduction de l’anxiété et des comportements agressifs. De plus, la synthèse d’endorphines responsables d’une sensation de bien-être ou d’euphorie augmente jusqu’à cinq fois lors d’activités physiques ou d’endurance. Il est ainsi conseillé de pratiquer un sport au moins deux à trois fois par semaine. La régularité est préférée à l’intensité : mieux vaut 20 minutes de vélo tous les deux jours que 2 heures de vélo le dimanche seulement. Pour les personnes associant les sensations physiques de l’activité sportive avec l’anxiété elle-même (agoraphobie et trouble panique), le patient peut adapter ce rythme à sa condition (en ne faisant que 3 minutes de sport par exemple puis en augmentant cette durée au fil des semaines à titre d’exposition).

Le tabac, le café et l’alcool étant des excitants, ils vont intensifier l’anxiété du fait de leurs effets stimulants. Le praticien invitera donc son patient à arrêter le tabac. Il peut débuter par un sevrage suivi, au cours duquel il peut également lui être demandé de remplacer le café par du décaféiné ou mieux, du thé vert (Gilbert, 2019). La consommation d’alcool sera quant à elle modérée, en dehors des fêtes (1 à 2 verres de vin rouge par jour idéalement).

Le patient peut aussi s’exposer à la lumière du soleil : elle influence de manière bénéfique les taux de sérotonine dans le cerveau (YOUNG, 2007). En conséquence, il lui sera demandé de se promener à l’extérieur, dans les forêts, près des lacs ou des plages.

Le rythme du sommeil est tout aussi important que ces trois dernières thématiques. Le patient doit se coucher à heure fixe, chaque soir, et ce même si cette heure est tardive. S’il a des difficultés à s’endormir ou se ré-endormir, il peut débuter par un peu de méditation, de relaxation, voire écouter des enregistrements audios favorisants l’endormissement.

Les habitudes de vie de chaque patient doivent être connues par le thérapeute, car il est également de sa responsabilité de l’informer que certains comportements entravent parfois le bon fonctionnement physiques, et indirectement mental. Il est possible d’acquérir ces connaissances grâce aux formations à distance de l’EFPP.

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