Les relations de dominance qui peuvent exister entre l’homme et la femme ont été évoquées à plusieurs reprises pour rendre compte de la prohibition de l’inceste autant que pour expliquer les cas d’inceste réalisés et d’abus sexuels.
La dominance dans un groupe se définit par le contrôle qu’exercent un ou plusieurs individus sur le comportement des autres. Elle est l’expression de l’asymétrie dans les relations sociales. Sa fonction est de maintenir une structure hiérarchique.
Dans l’étude des animaux vivant en communauté, on décèle très fréquemment un rapport hiérarchique dans le fait qu’un de ces animaux possède sur les autres une priorité d’accès soit à des ressources soit à un partenaire sexuel. Les hiérarchies n’ont rien d’inéluctable, les individus pouvant changer de statut avec le temps et il n’existe vraisemblablement pas d’individu dominant dans toutes les situations de leur existence.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.