Les troubles anxieux

Vous avez le cœur qui bat vite, des maux de ventre, une envie de vomir, vous vous sentez mal, vous avez peut être un trouble anxieux généralisé. L’anxiété est un phénomène physiologique qu’on a tous expérimenté à un moment donné (est ce que j’ai vraiment coupé le gaz, est ce que j’ai vraiment débranché le fer à repasser, est ce que j’ai vraiment éteint le four). Tout cela permet d’être vigilant et de survivre. Le problème, est quand cette anxiété occupe plus de 50 minutes par jour dans l’emploi du temps, elle est trop fréquente et en devient pathologique. De tous les troubles anxieux que l’on peut avoir, le plus fréquent est le trouble anxieux généralisé. 

La réponse initiale quand on a des maux de tête est de prendre un paracétamol. Or, celui qui souffre d’un trouble anxieux généralisé est persuadé qu’il a un cancer du cerveau et qu’il va certainement mourir. Il a des pensées négatives et va être dans un état de stress permanent. C’est comme si le système d’alarme était perturbé. Si cette dernière se déclenche à chaque fois qu’une mouche vole, le système n’est pas performant. C’est exactement cela qui va opérer chez le patient avec un TAG

Dans le cerveau, certaines structures vont être perturbées en cas de trouble anxieux. L’insula et l’amygdale cérébrale seront associées à des messagers chimiques défaillants. L’anxiété pathologique et maladive est fréquente : 20% de la population souffrira au cours de sa vie d’anxiété sévère. Un anxieux aura également tendance à surestimer la catastrophe à venir. Quand on passe un examen, il est normal d’être stressé, mais le patient souffrant d’un TAG est certain de rater son examen, son année scolaire, ne pas avoir son diplôme, finir au chômage et ne jamais travailler dans sa vie. En réalité, c’est tout autre, et en plus le patient aurait une tendance à sous-estimer ses capacités. L’anxieux ne parviendra pas à rebondir en cas d’échec.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de TCC.