Les troubles de la vigilance regroupent plusieurs caractéristiques qu’il convient de différencier pour éviter tout amalgame. Le psychopraticien n’est pas en mesure de poser des diagnostics sur ce type de trouble, en revanche, il se doit de les connaître et de les reconnaître. Il existe tout d’abord l’hypervigilance (surexcitation psychique, désordonnée, avec une appréhension parcellaire du monde extérieur). A l’inverse, l’hypovigilance concerne l’hébétude (obnubilation, confusion, coma) qui est caractéristique des états de confusion mentale. Ensuite, les troubles qualitatifs de la vigilance sont marqués par :
– Un rétrécissement du champ de la conscience (centration des contenus de pensée sur une seule préoccupation).
– Des états crépusculaires ou oniriques (ce qui est perçu est vécu comme dans un rêve éveillé avec une forte adhésion).
La dépersonnalisation concerne quant à elle le sentiment qu’éprouve le sujet de ne plus être lui-même. Cette sensation peut porter sur l’intégrité somatique (désincarnation), sur la conscience de la personnalité (désamination), sur le monde extérieur (déréalisation).
Les dépersonnalisations n’ont pas de spécificité étiologique, elles peuvent se produire chez des sujets sains, de manière transitoire, ou bien avoir lieu par suite de l’absorption de certaines drogues, dans des tableaux névrotiques animés d’angoisses massives, enfin dans la schizophrénie mais sur un processus un peu différent.
Nous pouvons également énoncer les symptômes spécifiques des troubles de l’humeur, des paraphilies, de la schizophrénie, ou d’autres pathologies mais nous reprendrons cela à mesure de l’avancée de notre programme de psychopathologie, il sera ainsi largement élargi.
Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.
