Sigmund Freud a écrit dans »Malaise dans la civilisation » :
« La science de l’esthétique étudie les conditions dans lesquelles on ressent le »beau », mais elle n’a pu apporter aucun éclaircissement sur la nature et l’origine de la beauté. Et comme il advient toujours dans ce cas, elle s’est abondamment dépensée en phrases aussi creuses que sonores destinées à masquer l’absence de résultats. Malheureusement c’est sur la beauté que la psychanalyse a le moins à nous dire. Un seul point semble certain, c’est que l’émotion esthétique dérive de la sphère des sensations sexuelles. Elle serait un exemple typique de tendance inhibée-quant-au-but. Primitivement, la »beauté » et le »charme » sont des attributs de l’objet sexuel. Il y a lieu de remarquer que les organes génitaux en eux-mêmes, dont la vue est toujours existante, ne sont pourtant presque jamais considérés comme beaux. Par contre, un caractère de beauté s’attache, semble-t-il, à certains signes sexuels secondaires. »
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.