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L’être génital est plus fort que la projection

L’être génital n’a pas le besoin d’attribuer à l’autre un trait de caractère qu’il n’accepte pas chez lui-même. Il est capable d’employer la force sans culpabilité ni scrupules. Il l’utilise à bon escient, sans agressivité, et assume surtout ses actes sans les projeter sur autrui. L’utilisation volontaire des mécanismes de défense est possible grâce à la connaissance des tenants, mais également des aboutissants de chaque comportement. Le génital déploie ainsi ses capacités d’adaptation et d’anticipation, en régressant volontairement, de temps à autre, à des stades antérieurs. Ses actions ne peuvent par ailleurs pas montrer de difficultés avec les notions de pouvoir, d’alimentation, de narcissisme, ou de sexualité. Ces problématiques sont respectivement associées à des fixations survenues lors des stades anaux, oraux et phalliques.

Le génital est un être social dont la volonté première est de passer inaperçu, et de se fondre au sein de la société. L’idée de faire bonne impression ne le dérange en aucun cas, mais elle ne l’obnubile pas. Il se montre également très tolérant face aux comportements d’autrui en admettant qu’il est le seul responsable de ses émotions. La colère qu’il peut ressentir vient intégralement de lui, et non pas des autres. Son indépendance vis-à-vis de la réalité permet de faire preuve d’une grande adaptabilité, et de beaucoup de réflexion concernant les situations qu’il rencontre. Le génital reçoit, intègre, et s’approprie les informations qu’il rencontre, tout en préservant sa propre individualité. Il connaît son environnement mais ne se laisse pas submerger par ses mouvements. Il traite ainsi les événements de façon strictement rationnelle, sans se laisser submerger par ses émotions. Les capacités intellectuelles de l’être génital ne sont de cette manière pas occupées par les stimuli externes, mais disponibles à l’innovation et à la créativité. Il élargit son champ d’action, tout en étant capable de faire face aux obstacles et au danger qu’il rencontre.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de psychopraticien.