Dans l’identification projective, le sujet se met »à l’intérieur » de l’objet, tandis que dans l’identification adhésive le sujet »colle » à l’objet, se met en contact »peau à peau » avec lui pour ainsi dire. Cela constitue un type de personnalité caractérisée par la superficialité et l’inauthenticité.
L’identification adhésive découle de l’échec d’une phase très précoce du développement, selon Esther Bick, au cours de laquelle l’enfant a besoin de vivre une identification introjective à la fonction »contenante » de la mère. L’échec de cette introjection conduit certains enfants, en particulier les enfants autistes, à manifester un besoin excessif de dépendance envers un objet extérieur qui est utilisé comme contenant substitutif de leur self.
Il s’ensuit une intolérance extrême à la séparation d’avec cet objet extérieur, toute séparation déclenchant la terreur d’une désintégration psychique, le sentiment de tomber en morceaux et des troubles de la pensée.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.