Concernant l’identification endocryptique, cette notion rend compte du processus selon lequel, suite à une perte d’objet dans les conditions qui aboutissent à la formation de la crypte, le sujet échange de sa propre identité contre celle de l’objet, ou plutôt contre celle fantasmée de l’objet.
Si bien que dans ce type d’identification, le »je » s’entend comme le Moi fantasmé de l’objet perdu. L’ombre de l’objet se réincarne ainsi dans la personne même du sujet. Il s’agit là d’une identification occulte et imaginaire d’un fantasme d’empathie identificatoire. L’identification endocryptique a pour objet de maintenir l’illusion du statu quo topique, antérieur au traumatisme de la perte.
C’est une modalité d’identification mélancolique qui repose essentiellement sur le deuil que mène l’objet à propos de la perte du sujet, qui lui fait douloureusement défaut. Le sujet s’identifie à l’objet en éprouvant la souffrance imaginée qu’endure l’objet en perdant le sujet comme mère.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.