Le sein bon devient le prototype de tous les objets aimants et gratificateurs, le sein mauvais le prototype de tous les objets persécuteurs. Les divers facteurs qui interviennent dans le sentiment qu’à le bébé d’être gratifié, le soulagement de la faim, le plaisir de sucer, l’absence de malaise et de tension, l’absence de privation et l’expérience d’être aimé ; tout cela est attribué au bon sein, et réciproquement.
L’image du sein haï permet d’acquérir les qualités orales, destructrices des pulsions de l’enfant, quand il se trouve dans des états de frustrations et de haine. Dans ses phantasmes destructeurs, il mord et il déchire le sein, le dévore, l’anéantit, il pense que le sein va lui rendre la pareille.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.