Le masochisme est sans aucun doute la perversion la plus à même d’éclairer cette position d’objet qu’occupe tout sujet pervers dans son fantasme. En effet, pour le masochiste cette incarnation de lui-même comme objet est le but déclaré. Il se donne comme objet à battre, à humilier, objet se soumettant à la voix de l’autre.
Cette position est aussi facilement discernable dans l’exhibitionnisme en tant que dans la mise en scène de sa perversion. L’exhibitionniste est dans un »donner-à-voir », il se propose explicitement comme objet cette fois soumis au regard de l’autre. Par contre dans le sadisme, on serait plutôt tenté de croire que c’est le partenaire qui en est réduit à être un objet manipulé, torturé par le sadique.
Cette thèse est d’ailleurs celle de certains psychanalystes pour qui le pervers sadique n’aurait pas atteint la relation génitale, le partenaire n’étant pas appréhendé comme sujet à part entière, mais comme sujet.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
