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Manière d’appréhender les agressions sexuelles

Les violences sexuelles ne sont pas uniquement d’ordre agressif. Elles n’épargnent aucun milieu mais il y a quand même des prédispositions, comme le fait d’être une femme (bien que 5% de femmes ont violé).

Les proches sont le plus souvent mis en cause alors même que c’est le milieu où il devrait y avoir le plus d’amour. Voici quelques chiffres : 102 000 victimes sont recensées pour avoir été  agressées sexuellement à minima, par an, en France. Ces chiffres ne sont pas totalement conformes. De plus, 120 000 000 de petites filles sont agressées dans le monde chaque année.

Il est indéniable que tout thérapeute reçoive au moins une fois dans sa carrière une victime d’agression sexuelle, ou de viol. Il faut pour cela être en mesure de mener la thérapie au mieux.

Tout d’abord, les questions ouvertes sont indispensables pour laisser la liberté au patient de répondre. 

Quand le patient se perd dans ses émotions, et se met par exemple à pleurer, le thérapeute peut répondre “ce n’est pas grave, vous pouvez laisser aller les émotions”, ou “allez y, le cadre est fait pour cela”. 

La fixation du prix de la séance peut être unilatérale si le thérapeute donne son tarif sans demander d’avis à son patient. Si elle est bilatérale (plus rare), le psychanalyste négocie le tarif avec son patient, ce qui peut être gênant. En revanche, si le patient informe volontairement de ses difficultés financières, le sujet “financier” peut  être considéré avec plus d’attention par le thérapeute : il sera ouvert à la discussion. 

Ces caractéristiques sont des exemples dont l’appréhension n’est pas une généralité. Nous pourrons échanger à ce sujet grâce au suivi des cours en direct des diverses formations certifiantes de l’EFPP.