Il faut concéder aux dogmes des religions un contenu de vérité, une vérité qu’il faut appeler historique. Les religions portent en elles le caractère de symptômes psychotiques, mais en tant que phénomènes de masse elles sont soustraites à la malédiction de l’isolement.
Aucun morceau de l’histoire religieuse n’est devenu pour nous aussi transparent que l’instauration du monothéisme dans le judaïsme et sa continuation dans le christianisme, si nous laissons de côté l’évolution pareillement compréhensible de part en part, qui va du totem animal au dieu humain.
Admettons pour le moment, que l’empire universel pharaonique a permis l’émergence de l’idée monothéiste. Nous voyons alors que celle-ci détachée de son sol et transférée à un autre peuple, prend possession de ce peuple après une longue période de latence. Elle est conservée par ce peuple comme le bien le plus précieux et qu’elle maintient le peuple en vie en lui dispensant l’orgueil de sélection.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
