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Normaliser les femmes « fontaines »

Physiologiquement, l’orgasme masculin est similaire à l’orgasme féminin, à l’instar de l’éjaculation, qui est propre à l’homme. Les muscles du périnée et du vagin se contractent à multiples reprises. Des controverses existent concernant l’origine de l’orgasme. Alors que certains penchent sur un unique orgasme, d’autres le divisent en deux catégories : l’orgasme clitorido-vulvaire et l’orgasme utérin, ce dernier faisant référence au fameux “point G”. 

Le point G est une zone érogène située dans le vagin. La stimulation de cette zone décuple le plaisir féminin. Son appellation vient du nom de famille du sexologue qui l’a définit : Ernst Grafenberg. Sans preuve tangible, cette idée n’est pour l’heure que subjective. D’autres chercheurs assurent quant à eux l’avoir localisé, il serait sous la forme d’un tissu érectile relié au clitoris. Le conditionnel est tout autant employé, car rien n’a encore été prouvé. La stimulation de cette zone émettra des ressentis divers et variés en fonction des femmes. L’état psychologique de la patiente influencera notablement la sensibilité du point G. 

Les femmes fontaines sont pointées du doigt alors que cette caractéristique peut concerner toutes les femmes. La société s’en fait ainsi de fausses idées, en prenant au mot la caractéristique de “fontaine”. Cette spécificité à un équivalent anglais : “squirting”, mais aucun terme scientifique ne le définit pour le moment. 

En termes simples et accessibles au commun des mortels, une femme fontaine expulserait une grande quantité de liquide associé à l’orgasme féminin, et produit par les reins. Ce n’est par ailleurs pas de l’urine, l’urée étant présente en quantité très négligeable, mais la composition frôle celle de l’eau. Ce fluide est alors infertile, sans cellule reproductive. Pour atteindre cet état il est par ailleurs indispensable que le femme fasse preuve d’un grand lâcher prise, et indirectement d’un rapport serein avec son corps. C’est l’équilibre corps-esprit. Alors qu’elles sont encore un tabou dans les sociétés européennes, les femmes fontaine sont érigées au stade de déesses dans d’autres.

Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de sexothérapie.

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