L’orgasme féminin est décrit comme un événement subjectif qui permet à la femme de ressentir plus ou moins de plaisir. C’est à dire qu’en fonction du contexte, il sera ressenti de manière plus ou moins agréable, ou plus ou moins forte. C’est l’équivalent de l’orgasme masculin, à la différence qu’il n’y a pas d’éjaculation à proprement parler, et il n’y a pas non plus de phase réfractaire, car la femme peut avoir plusieurs orgasmes à l’affilée. Par ailleurs, l’accès à l’orgasme est plus difficile que chez l’homme.
Beaucoup de femmes n’ont pas ou très peu d’orgasme, ou en obtiennent de manière sélective. Chez d’autres, cela arrive plusieurs années après le début de la vie sexuelle : elles se connaissent mieux et sont plus à l’aise avec l’acte sexuel. Pour qu’il y ait un orgasme, il doit y avoir une contraction de la plateforme orgasmique, donc du périnée, du vagin, de l’utérus et de la zone anale.
Les avis divergent concernant le nombre d’orgasmes possibles. Certains parlent d’un seul et unique orgasme, peu importe la zone de stimulation. D’autres distinguent les orgasmes clitorido-vulvaires, de l’orgasme utérin. Ce dernier permet d’aborder le point G, une zone érogène actuellement objet de controverses. Depuis son établissement par Grafenberg dans les années 1950, les scientifiques ne s’accordent pas sur sa réelle existence physiologique.
Est ce une zone érogène cachée dans le vagin ? Est il réellement localisé du côté de la vessie, au sein du premier tiers inférieur du vagin ? Est ce simplement une zone imaginaire et subjective à chaque femme ? Est ce au contraire un tissu érectile situé à 7 cm de l’embouchure du vagin ? Peut-on malgré tout avoir des orgasmes sans avoir identifié cette zone érogène ? Une chose est certaine, réel ou non, le point G serait identifié par 10% des femmes, qui affirment qu’il existe vraiment et qu’il est à l’origine de leur ou leurs orgasmes.
Ce sujet est abordé par l’EFPP, depuis Aix en Provence, et pourra être approfondi au sein de la formation de praticien en sexologie.