L’urétral et l’anal sont très proches chez le garçon. Nous le constatons chez les petits garçons de vingt-deux, vingt-trois mois qui ne discriminent pas dans leurs sensations périnéales l’envie d’uriner et l’envie de déféquer, ce qui dans la manipulation des culottes par les mères provoque des scènes assez cocasses.
Nombreuses sont ces innocentes qui, ne le sachant pas, vilipendent leurs garçons et les traitent d’idiots par rapport à leurs filles, si elles en ont eues. Ces dernières ont en effet très tôt la discrimination entre une miction et une défécation imminente.
D’où plus tard, une confusion possible entre l’anal actif et l’urétral actif si les parents ne donnent pas les mots justes sur les fonctionnements du corps. Ces mots permettent au garçon de discriminer les sensations viscérales mictionnelles et défécatoires qui peuvent provoquer des érections purement physiologiques, d’avec les sensations érectiles qui sont des sensations de fierté et de désir.
Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.
