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Pouvoir et changement d’objet de désir

Le lien qu’a, chaque individu, avec la notion du pouvoir est conditionné dès les 1 ans de l’enfant. Il peut être associé à n’importe quel domaine et s’exprimer par une volonté d’écraser les autres, ou d’acheter de grosses voitures afin de pallier un complexe d’infériorité.

Dans un premier temps, l’enfant est dépendant de son histoire phallique (instinct). Il va imiter le parent qui, pour lui, a le pouvoir dans le système familial (pulsion de dominer son prochain). Survivre, c’est tout d’abord dominer, puis cela va peu à peu s’adapter aux normes sociales : À la base, la pulsion de vie est associée à la domination. Le pouvoir peut ensuite changer d’objet pour prendre des comportements plus acceptables, c’est la sublimation.

Le fonctionnement social est ainsi induit par cette pulsion. Freud parle de la « prémisse universelle du pénis ». Il n’a pas pris en compte l’anatomie, mais uniquement la notion de domination. Dans le sadomasochisme, celui qui domine n’est pas le sadique, mais au contraire, c’est le masochiste. De fait, il prend le pouvoir sur le sadique en lui laissant croire que c’est lui qui domine la relation (la pulsion de vie est prépondérante dans les deux cas).

Chez l’enfant, l’objet du désir est tout d’abord la mère, puis vers 18 mois, l’objet d’identification passe sur le père : Cette constatation est identique pour les deux sexes. Cela s’explique par le fait qu’au moment du sevrage, la perte du sein va susciter chez l’enfant un sentiment d’hostilité envers sa mère : l’objet du désir devenant le père.

Ce sujet est abordé par un regroupement organisé par l’EFPP, à Aix en Provence. La rediffusion est disponible sur la plateforme de cours du centre de formations e-learning, dans la rubrique « Regroupement« . Tout inscrit pourra dès lors rediffuser les conférences à sa convenance, et ce, pendant toute la durée de sa formation.