La Procréation Médicalement Assistée (PMA) s’adresse aux couples désireux d’avoir un enfant alors qu’ils sont confrontés à une impossibilité biologique : infertilité, stérilité ou maladie génétique grave.
Ce dispositif légal a été mis en place en France en 1994 à destination des couples hétérosexuels. Depuis, un nouveau projet de loi sur la bioéthique a été proposé en juin 2021 pour permettre aux couples de lesbiennes ou aux femmes seules désireuses d’avoir un enfant. La loi a été adoptée et publiée au Journal officiel le 3 août 2021.
Cette évolution de la médecine pose des questions d’ordre éthique car en dehors du fait que la procréation est techniquement assistée et non naturelle, elle remet en cause l’image du couple au niveau de la relation conjugale et de sa sexualité et de son rapport au corps, notamment la place de la mère pour les couples homosexuels et du père dans le cas de couples de lesbiennes ou de femmes seules qui ne sont pas forcément infertiles.
Le contexte psychologique de la conception et de la naissance souhaitée marque l’identité de l’enfant et les fantasmes de son origine qui conditionneront son avenir. On peut aussi supposer que la procréation médicalisée ne sera pas sans conséquence sur son développement psychique et somatique.
La formation de psychanalyste dispensée en ligne par la E-Faculté de Psychologie et de Psychanalyse aborde cette problématique afin d’en cerner les avantages et les inconvénients en toute conscience.
