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Psychopathologie de la solitude : le sadisme

La solitude militante suppose une nécessité de protection, de défense qui permet d’éviter l’angoisse, ou la souffrance provoquée par la fuite de l’autre. Dans cette stratégie, l’égoïsme triomphant prévoit, précède ce danger : cette solitude sadique, dont le plaisir affiché doit consommer autrui. Elle table sur une méconnaissance relative assurée d’un résultat, confiante dans une totale annihilation d’autrui : les moyens pour supprimer l’autre sont directs.

Mais si l’égoïste accepte certaines pertes, fait la part du feu pour se maintenir, à chaque instant peut surgir dans une éclatante évidence l’inanité de la poursuite. Il importe que par la chaleur de son entretien, son charme de consommateur des biens de ce monde, il donne l’illusion qu’il colmate cette brèche possible.

La mort reste pour l’autre, jamais pour lui, si ce n’est comme conséquence possible d’une action violente assumée. S’il faiblit, il faut une complicité qui laisse voir et dissimule cette faiblesse qu’il connaît.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel à Aix-en-Provence.